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Investissement grands crus : Bordeaux qui pleure, Bordeaux qui rit

Investissement grands crus : Bordeaux qui pleure, Bordeaux qui rit

Pour prospérer, un investissement dans les Grands Crus exige une subtile diversification. « Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier » reste la voie de la sagesse, même à la cave.

Une sévère correction pour bon nombre de Premiers Grands Crus Classés

Depuis plusieurs mois, les indices du Lix-Ex (bourse du vin londonienne dont Patrimoine Grands Crus est membre) spécialisés sur la région bordelaise font grise mine. A vrai dire, ce ne sont pas que les indices qui font grise mine en Gironde, mais aussi les volumes échangés. En résumé : Bordeaux a perdu de sa superbe, voyant sa part de marché passer de 95 % à 74 % en l’espace de 4 ans, et l’indice Liv-Ex 50 reculer de plus de 40 %.
Bordeaux qui pleure : oui. Mais Bordeaux qui rit aussi, car au sein de ce grand ensemble de châteaux et domaines ayant connu la crise, ou ayant été des dommages collatéraux de la crise financière, certaines bouteilles ont réussi à sauver les meubles, et ont même gagné en valeur.

Belle progression de Grands Crus moins en vue

Quand les Premiers Grands Crus Classés et leurs seconds vins, très en vue avant la crise financière (notamment les Carruades de Lafite), ont vu leurs cotes dégringoler, ce sont les Seconds, Troisièmes, Quatrièmes et Cinquièmes Grands Crus Classés qui ont su tirer leur épingle du jeu.
En l’espace de quatre années, ces bouteilles ont pris près de 10 % de valeur. C’est l’indice Right Bank 100 du Liv-Ex qui est le plus à même de répliquer les performances de ce type de bouteille, et nul doute que des investisseurs avisés auraient pu voir cela en diversifiant leurs caves.

Auteur : Mikael Pierron

 

Image © Focus Pocus LTD – fotolia.com

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