LA PASSION DES GRANDS CRUS
De la Bourgogne au bordelais : des grands crus qui fascinent
Un grand Bordeaux ou un grand Bourgogne comme Lafite Rothschild, Latour, Margaux, Mouton Rothschild, Haut Brion, Cheval Blanc, Ausone, Pétrus, Yquem, Romanée Conti … la France est jalonnée de noms prestigieux qui fascinent les amateurs de vins du monde entier.
Les Grand Crus sont devenus synonymes de rareté de luxe et de prestige, dépassant ainsi le simple plaisir de boire.
L’histoire des grands crus commence au 18ème siècle. Le siècle des Lumières est celui de tous les progrès. A Bordeaux, on plante des vignes sur les sols de graves qui produisent les vins riches qui séduisent très vite les Anglais. On apprend à conserver le vin grâce à l’utilisation de mèches soufré dans les barriques et à l’usage de la bouteille en verre et du bouchon de liège. La bouteille améliore la qualité du vin mais aussi, elle en garantie plus facilement l’origine.
En 1855, le Syndicat des courtiers en vins de Bordeaux, établi un premier classement, célèbre sous le nom de Classement de 1855. Il représente une hiérarchie des prix de vente atteints dans les années précédentes par les vins de Médoc, les Sauternes-Barsac et le Château Haut-Brion.
La France, un pays de grands vins…
« Un grand vin n’est pas l’ouvrage d’un seul homme, il est le résultat d’une constante et raffinée tradition. » Paul Claudel
La création de grands vins est avant tout une question de sensibilité, d’émotion où souvent l’intuition l’emporte sur la raison. Le goût d’un grand vin est une quête de sens. Un profond respect de la terre unique, du terroir qui donne son caractère au vin. Un travail minutieux de la vigne. Une vinification de haute-couture. Un élevage patient. L’esprit français a pu parvenir à une extraordinaire complexité de saveurs qui se confondent avec celles de la vie.
… et un fief pour L’investisseur en Grands Crus
Un grand vin est un produit qui s’échange mais aussi et surtout autour duquel on échange. C’est un produit de passionnés, en particulier lorsqu’il s’agit de grand cru classé. Il est donc indispensable d’être proche de tous ces producteurs, amoureux de leur terroir, afin de les comprendre.
« Après tant de travail pour produire un grand vin, une des inquiétudes des producteurs de vins d’exception est de savoir que bon nombre de flacons seront ouverts trop tôt, avant que le vin ne soit arrivé au summum de ses arômes. L’investisseur en Grands Crus est un allié efficace qui leur offre une chance supplémentaire de voir ces grands vins arriver à maturité dans les meilleures conditions » Aurélien Grevet
Trouver les plus grands crus n’est pas une chose aisée, mais la tâche est souvent facilitée par une discussion passionnée autour d’une bonne table ou des commentaires pertinents lors d’une dégustation. C’est parce que cette complicité est essentielle pour parvenir à la composition d’une cave à forte rentabilité qu’il est préférable de s’appuyer sur des structures implantées en France.
Une cave hautement sécurisée pour vos crus classés
Il est indispensable de disposer d’un lieu de stockage qui offre toutes les conditions d’une conservation optimale des grands crus :
- Une température constante et sécurisée.
- Une hygrométrie aux alentours de 70%, idéale pour la bonne conservation des vins. Grâce à cette humidité maîtrisée, les bouchons restent suffisamment hermétiques, limitant ainsi les échanges entre l’intérieur de la bouteille et l’extérieur. Le pourcentage d’humidité reste cependant compatible avec la préservation des étiquettes, essentielle à la satisfaction des collectionneurs.
- Une luminosité nulle, à part l’éclairage lors des passages en cave
- Une absence de vibrations, l’idéal étant une cave en sous-terrain
- Une plate-forme logistique idéale où la manipulation des crus d’exception est assurée par des professionnels spécialisés, formés à la spécificité de ces produits.
- Une sécurité optimale vu la valeur des actifs (portes blindées, alarmes de dernière génération…).
Les conseils d’Aurélien Grevet, passionné de grands vins
Que doit vérifier un amateur désireux d’acquérir des grands vins pour s’assurer de la qualité de conservation ?
Aurélien : « Le niveau du liquide dans la bouteille est un précieux indice du degré d’évolution du vin.
Plus il est haut est proche du bouchon, plus il est probable que le vin ait suivi une maturation lente et progressive dans un environnement adapté. Par contre, plus il est bas, plus l’évaporation à travers le bouchon a été significative, plus le contact avec l’air est donc important et plus les risques d’oxydation sont élevés. Si les « micro-échanges » entre l’intérieur et l’extérieur de la bouteille sont naturels et participent à une évolution favorable et bénéfique du vin, ils doivent être limités et contrôlés. Sur ce point comme sur de nombreux autres touchant à la conservation de ce produit, les règles sont la lenteur et la constance. »
Doit-on prêter une attention particulière au bouchon d’un grand cru ?
Aurélien : « Bien entendu. La capsule et le bouchon sont les points de passage de ces échanges.
Des traces de coulures à ces endroits témoignent d’un moment de perméabilité du bouchon forcément défavorable à une évolution continue du vin. Ce phénomène peut s’expliquer par une mauvaise qualité du liège (rare dans les grands châteaux et domaines) ou un défaut ponctuel du bouchon, mais plus vraisemblablement par des chocs thermiques, ou une cave trop sèche, ayant engendré une contraction de ce-dernier. »
L’état des étiquettes est-il à surveiller ?
Aurélien : « Les étiquettes offrent également de précieuses indications sur les conditions de conservations des bouteilles.
Le dégustateur privilégie systématiquement une bouteille à l’étiquette abîmée, marquée par l’humidité, avec un bon niveau à celle dont l’étiquette est parfaite mais le niveau bas. La conservation du papier et celle du vin ne requièrent en effet pas les mêmes paramètres. Si aujourd’hui les avancées techniques et la démocratisation des climatiseurs et régulateurs d’humidité de caves permet de combiner les deux, longtemps les caves des maisons, souvent un peu trop humides, ont laissé leur marque. »
Que peut-on retenir du millésime ?
Aurélien : « Le choix des crus et des millésimes est essentiel en particulier à celui qui souhaite déguster d’anciens millésimes. En effet, en plus de la question des conditions de conservation, il est essentiel de noter que tous les vins ne recèlent pas le même potentiel de garde d’autant plus que cette dernière donnée évolue également en fonction de l’année de production. La grande majorité des vins doit être consommée dans les 5 à 10 ans suivant son élaboration. Seuls les plus grands crus issus des meilleurs millésimes peuvent traverser les décennies sans dommages. »