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Diversification de patrimoine : un placement peut-il être affectif ?

Diversification de patrimoine, entre raison et passion

Avec la crise qui a mis à mal bon nombre de placements traditionnels, l’investisseur cherchant une diversification de son patrimoine s’interroge sur les placements alternatifs. “Et si je transformais ma passion pour le vin, les manuscrits anciens ou la sculpture en placement financier ?”

La diversification de patrimoine, une démarche de bon sens

Cette démarche est portée par le bon sens. D’abord, diversifier son patrimoine est un signe de prudence “ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier”. Chacun comprend encore qu’un investissement alternatif doit se limiter à 5 à 10 % de la valeur de son patrimoine, car il n’y a pas d’investissement sans risques.
L’investisseur avisé sait aussi se méfier des promesses mirifiques “si c’est trop beau pour être vrai, c’est que ça n’est probablement pas vrai”.
Le placement alternatif est souvent un bien tangible, avec une présence physique que l’investisseur particulier appréhende parfaitement. La valorisation reste clé mais il n’y a pas de méthodes complexes. Ce qui fait le prix, c’est l’offre et la demande. Pas de manipulation de cours avec des algorithmes sophistiqués.

Ne pas fonder un placement alternatif sur l’émotion

Mais en parallèle de cette démarche faisant appel à la raison, la première motivation d’un particulier souhaitant réaliser une diversification de patrimoine dans ce type d’actif est généralement affective.
C’est souvent là que se trouve le principal risque. Les marchés des grands crus, de l’art, des chevaux de course… sont internationaux et obéissent à des règles propres à leurs univers, parfois, ils sont soumis à des effets de mode.
Assurer une rentabilité correcte à son placement nécessite du temps. Il faut, en outre, toujours s’appuyer sur une réelle expertise du secteur et ne pas faire uniquement confiance à ses émotions.

Une diversification patrimoniale dans les grands crus

Par exemple, une cave de grands crus demande une gestion pointue. Il faut suffisamment de volume pour équilibrer les régions, les millésimes… Il faut aussi assurer une parfaite conservation des précieux flacons et savoir vendre au bon moment, même les plus grands vins ne sont pas éternels.
Comment acheter aux justes prix des vins aussi différents et vendre au mieux sans avoir les bons réseaux internationaux ?

Auteur : Mikael Pierron

 

Image © CurvaBezier – fotolia.com

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