Diversifier son patrimoine est incontournable. Pour cela, le vin offre une formidable solution à l'investisseur…
Investir dans la vigne : le foncier toujours en hausse
Si vous considériez l’option d’investir dans la vigne pour diversifier votre patrimoine, sachez que c’est rentable mais que c’est très cher. Sachez aussi que selon votre bourse, toutes les régions ne sont pas envisageables.
En Bourgogne, l’investissement dans les vignobles les plus chers du monde
Comme depuis plusieurs années, ce sont les parcelles de Bourgogne Grand Cru qui sont les plus onéreuses. Investir dans une vigne représente en moyenne 4,35 millions d’euros par hectare, en hausse de 9% par rapport à l’an dernier. Ce sont les terres viticoles les plus chères au monde, elles peuvent atteindre 10 millions d’euros par hectare. LVMH a d’ailleurs récemment acquis le vignoble Clos des Lambrays de 8,66 hectares avec la propriété de Morey Saint-Denis associée pour un investissement que les analystes estiment à environ 100 millions d’euros.
A noter toutefois qu’un hectare de parcelle de Bourgogne AOP s’échange à des tarifs plus attrayants d’environ 60 000 euros.
A Bordeaux, investir dans une vigne paraît plus « raisonnable »
A Bordeaux, les prix sont plus raisonnables même si plus d’appellations ont de fortes valeurs marchandes. Le vignoble de Pauillac est le premier concurrent de la Bourgogne avec 2 millions d’euros par hectare en moyenne, stable par rapport à l’an dernier. Dans la suite du classement, Margaux, Saint Julien et Pomerol s’échangent pour moitié prix, environ 1 million d’euros par hectare.
Si vous souhaitez investir dans une vigne de Saint Emilion et Saint Estèphe, comptez des prix par hectare respectivement de 220 000 euros et 350 000 euros.
La Champagne n’est pas en reste puisqu’une parcelle d’un hectare vaut environ 1,2 millions d’euros.
Alors que l’investissement dans les vignobles vaut de plus en plus cher, un réel problème de transmission existe que le gouvernement va devoir gérer s’il ne veut pas voir les dernières maisons familiales finir aux mains de grands industriels, français ou étrangers.
Auteur : Mikael Pierron
Image : © auremar – fotolia.com