Il y a quelques années encore, sur le marché du vin en Chine, tout le…
Une extension.vin pour les sites des vignobles
Les extensions en .vin et .wine arrivent à disposition ce qui soulève beaucoup de questions. Beaucoup se soucient depuis quelques jours de l’arrivée de ces extensions à la place des traditionnels .com ou .fr. C’est le cas de certains gouvernements comme la France ou bien d’associations représentants les appellations contrôlées telles que Bordeaux en France ou Napa en Californie.
Des extensions attribuées depuis 2011
Début juin, l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) a affirmé que rien ne pouvait aller à l’encontre de ces attributions d’extensions alors que la procédure a commencé en 2011 et qu’à l’époque, personne ne s’était offusqué d’un tel projet. Depuis, plusieurs entités montent au créneau pour sauver ce qu’il reste à sauver, c’est à dire pas grand chose, voire rien.
Le risque des extensions en .vin
Les producteurs de vin entre autres craignent de devoir payer une extension .vin pour se protéger de personnes malveillantes voulant leur faire du tort, et cherchant à tout prix (justement, pas tout à fait) à faire reculer l’ICANN. Mais comme souvent, producteurs et gouvernements s’y prennent trop tard car rien n’empêchait un recours en 2011… ce qui n’est plus le cas en 2014.
Le gouvernement français en appelle donc à la commission européenne, dénonçant « une potentielle dérive du système actuel de gouvernance d’internet ». Le gouvernement américain soutient quant à lui le projet, estimant que les experts eux-mêmes n’étaient déjà pas capables d’identifier des comportements de mauvaise foi concernant l’utilisation d’appellation géographiques et qu’il serait ainsi difficile pour l’ICANN de le faire…
Auteur : Mikael Pierron
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